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LA PÊCHE DE LA CARPE

pecheur DICTIONNAIRE DES FARINES POUR LA PECHE A LA LIGNE
Vous trouverez dans cet ouvrage de Daniel LAURENT une description complète de plus de 150 farines. Ce sont 350 amorces originales prêtes à l'emploi et des fiches pratiques qui vous permettront de créer vos propres mélanges dans toutes les conditions et suivant les saisons.
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pêche pratique de la carpe... autrefois
GUIDE DU BROCHET LES PÊCHES FACILES DE LA CARPE
Ce livre est un mode d'emploi précis de la pêche de la carpe suivant les différents types parcours et les techniques conseillées afin que le pêcheur soit immédiatement efficace.
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LA MEMOIRE DE LA PÊCHE
En quelques années, moins de 50 ans, la pêche a changé. Bien sur les mentalités se sont modifiées et aujourd'hui il est rare que l'on pêche pour "manger", mais la technologie a offert aux pêcheurs des révolutions techniques inimaginables, notamment dans le domaine des matériaux. Cet article est simplement là pour témoigner de la pratique de la pêche à cette époque, sans juger de la pertinence des pratiques et du comportement des pêcheurs.
Il me semble important que cet écrit reste dans la mémoire collective, ne s’oublie pas,  pour mieux préparer l’avenir.

AUTREFOIS... LA PECHE DE LA CARPE
La pêche de la carpe était, il y a déjà quelques années, considérée comme un rude combat entre le pêcheur et un gros poisson dont le second était souvent le vainqueur. Il est vrai que le matériel était plutôt "rustique" mais que sa pêche l'était tout autant. Aujourd'hui on s'indigne de ces méthodes mais n'oublions pas que plus que pour le loisir, autrefois la pêche de la carpe était une manière d'améliorer le repas ordinaire des paysans. Ne leur jetons pas la pierre.
  carpe à l'ancienne


LES COUPS
Le choix du coup est très aléatoire. En début de saison et jusqu’à fin juin, il faut rechercher les anses herbeuses et peu profondes, où l’eau se réchauffe plus vite.
Cette partie de l’année, où la carpe, après une longue période de jeûne, a besoin de se nourrir pour frayer, est extrêment favorable à la capture de ce poisson. Pendant le frai, le poisson boude et c’est très bien ainsi. Il s’ensuit une période d’inertie qui se prolonge quelque fois jusqu’à fin août.
Le poisson ayant regagné les fonds, il faut donc choisir et préparer de nouveaux spots que l’on obtient par tâtonnements car il y a des coins plus favorables que d’autres., quelquefois à quelques mètres d’intervalles. Ici le bateau amorceur et l’échosondeur permettant de faire des points GPS précis sont des outils incomparables.
Mais est-ce encore dans  l’esprit de la pêche. Pas sur !
Mais il est vrai que de nos jours  l’Homme veut tout immédiatement et surtout sans avoir besoin de réfléchir. Un doigt sur le Smartphone et la réponse apparaît.C’est ainsi que l’on fait des armées d’inintelligents puisque l’on n’a plus besoin d’apprendre… on consomme simplement, vite et… très mal !

  carpe
Le choix de mes coups est déterminé par les ébats répétés de la carpe qui sautent « marsouinent » toujours dans le même sens. C’est pour cette raison que je pêche toujours en amont du sens où elles sautent. Il ne s’agit évidemment que d’un procédé personnel que je laisse à vos méditations, mais faites l’essai.

chaine alimentaire  

L'AMORCAGE
Une fois le coup choisi, deux ou trois amorçages copieux sont nécessaires et doivent précéder d’une huitaine de jours la première cession de pêche.
Cette opération est indispensable, le pêcheur de carpes doit toujours amorcer son coup à l’avance pour accoutumer le poisson à s’alimenter sur un endroit précis.
C’est d’ailleurs le principe de la pêche  au coup : attirer le poisson sur un coup !
Ceci est moins vrai sur des sites amorcés continuellement comme les carpodromes et les parcours privés, mais ceci est encore une autre histoire…
Le choix des composants de l’amorce est au libre choix du pêcheur, graines, farines, bouillettes tout est bon pour maintenir le poisson l’emplacement choisi, mais j’estime qu’un bon coup se fait  avec des graines : blé, maïs, lupin, chènevis etc…
Des pellets et des micros bouillettes pourquoi pas, à chacun sa méthode. Il en résulte tout de même que les particules se libèrent à l’horizontale et à la verticale formant un tapis de nourriture sur un endroit précis pour tendre les lignes (3 ou 4 suivant la réglementation) . Ensuite il suffit d’entretenir le coup pour maintenir les carpes en activité.


pelote d'asticots   eschage pomme de terre
LA PELOTE D'AMORCAGE.
Cette pelote est constituée d’une boule réalisée avec de la farine de pomme de terre, de la farine de riz et du blé cuit. Le nylon traverse une rondelle de liège, qui une fois libérée, décollera l’hameçon simple n° 4 esché d’un bouquet d’asticots. Rustique mais efficace !
MONTAGE PATATE
La pomme de terre (cuite) est fendue en deux pour permettre de passer le fil de nylon relié au trident.
Puis le nylon est tendu fermement pour faire pénétrer le trident dans la pomme de terre

LE COCHON DE LA RIVIERE.
Nos aïeux, avaient une vision de la carpe assez sommaire.
Réputée essentiellement végétarienne, elle se moque des régimes et pour satisfaire un gros appétit en période estivale, elle consomme tout ce quelle trouve. C’est d’ailleurs pour sa « gloutonnerie » bien connue qu’elle a été surnommée « le cochon de la rivière. C’est le pêcheur qui lui a donné le goût des farineux, blé, pomme de terre, maïs, fèves etc… Mais elle se nourrit également d’asticots, de vers, de larves et même d’alevins si l’occasion se présente. En principe, la carpe est omnivore mais devient rapidement carnivore à partir d’un certain poids. Les pêcheurs de brochets au vif peuvent en témoigner.
Quand Aux esches employées et par ordre de préférence, il faut citer la pomme de terre, le blé, le maïs,, l’asticot, et le ver de terre, ces dernières esches en début et en arrière-saison. Le maïs donne de très bons résultats, mais les plus grosses carpes de plusieurs livres ont été prise avec cette esche. Le tout est de réussir la cuisson.
Que vous l’achetiez ou que vous le prépariez vous-même, évitez de prendre des graines trop cuits qui tiennent mal à l’hameçon et qui se décrochent lors du lancer.
 

LE MATERIEL
Bien que l’on rencontre encore parfois de vieux pêcheurs, bien sympathiques, équipés de cannes en fibre de verre ou en bore, les matériels ont bien changés.
Mais à cette époque, dans les années 1960-1970, nombreux étaient encore ceux qui pêchaient avec des cannes en bambous.
Imaginez le nombre de casses et les jurons au bord de l’eau.
Voici les conseils qui étaient prônés à cette époque pas si lointaine.
Pour cette pêche de carpe de 10 à 15 kilos (sic), le matériel doit être sérieux, solide et en bon état (anneaux, galet, nylon, nœuds)

  1. Un moulinet à tambour fixe mi-lourd pouvant contenir  200 m de nylon en  40/100 est suffisant.
  2. Nylon de 40/100 pour le corps de ligne et de 30/100 pour l’emplie sont les diamètres les plus fréquemment utilisés. Dans les endroits encombrés on augmentera de diamètre du fil de 5/100 alors que le où le fond est propre on fera le contraire en diminuant le diamètre d’également 5/100.
  3. L’hameçon est triple N°4 pour la patate cuite, ou simple N°8 pour le maïs et le bouquet de vers ou d’asticots.

ATTENTION AU DEPART
départ de carpe
 

Le frein du moulinet doit être réglé en fonction de la résistance du fil afin que le tambour puisse patiner à chaque démarrage. Il est conseiller de placer les « gaules » en position oblique vers le haut, formant un angle de 30 à 40 degrés par rapport à l’horizontale, reposant sur des fourches, le fil près de l’eau et très légèrement détendu.
A la touche, le démarrage est bien que brutal, est régulier et se poursuit avec continuité. Resserrez au fur et à mesure de la lutte le frein.
Suivant la réaction du poisson, le pêcheur expérimenté est en possibilité d’évaluer le poids de la carpe à sa résistance et de réguler le frein en conséquence.
Les réactions les plus violentes sont celles des carpes de 8 à 12 livres, surtout s’il s’agit de l’espèce commune.
A partir de 15 livres et au-dessus, la puissance du poisson donne l’impression d’un énorme poids : lorsqu’il augmente il faut donner du fil, quand il diminue il faut vivement récupérer et surtout garder le contact. Le moulinet doit toujours être en possibilité de patiner en cas de nouvelles réactions violentes.
Il est recommandé de ne jamais mouliner quand le poisson prend du fil, sinon vous vrillez et ceci le rend vulnérable. La récupération ne doit se faire que lorsque le poisson offre moins de résistance.


Dans la lutte, chacun tire de son côté et chacun à son tour, l’homme profite de sa science, le poisson de sa ruse, et ceci jusqu’à l’épuisement d’un des deux partenaires, à moins que ce ne soit, d’aventure, la ligne qui casse.
Il est également conseillé de ne jamais brider la carpe au déboulé, surtout si elle part dans le prolongement de la ligne. Sur un fil tendu à l’extrême, cette scie détachée de la nageoire dorsale fait des merveilles.
Le premier instinct du pêcheur est d’éviter le dos du poisson, en se déplaçant latéralement quand il en a la possibilité, ou de rechercher un monticule, de façon que la ligne prenne une inclinaison oblique permettant de retourner la carpe et très souvent d’éviter les obstacles.
Les carpes au bout du fil se comportent différemment, les unes gagnent le large, ce qui permet au pêcheur de profiter de l’élasticité du fil et de mieux travailler la prise jusqu’à l’épuisette.
Le danger de la casse vient de celles qui viennent trop vite vers la berge, donnant souvent l’impression d’un décrochage. En arrivant vers le bord, le poisson s’apercevant du danger, et non fatigué, à une nouvelle et très violente réaction en repartant vers le large à toute vitesse.
Si le moulinet est trop serré, c’est la casse assurée. Si le frein est trop lâche c’est la perruque et adieu le poisson !
L’épuisette est indispensable au pêcheur de carpes, mais se révèle très dangereuse lorsque l’on ne sait pas s’en servir. Il faut attendre les dernières réactions du poisson avant de procéder à cette ultime opération.
La dimension de l’épuisette n’est pas toujours en fonction de la taille du poisson. L’instinct de la carpe est de foncer quand elle sent un obstacle avec son museau.
En conséquence, et quelque soit le poids du poisson, c’est la tête qui doit pénétrer la première dans l’épuisette en donnant simultanément du mou au fil en abaissant la canne.
Si c’est la queue, et même si elle sent un frottement sur le ventre, la carpe dans un dernier sursaut fera une chandelle et sur un fil bandé c’est la rupture de la monture et la perte du poisson.
  dessin carpe

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